Samedi :
Sophie, Loic, Sébastien, Sylvain et moi étions enchantés
de revenir sur le fameux site de Bandol : que de nostalgie en revoyant l’île
de Bendor… où pendant une semaine entière nous vivions
comme des ermites !
Premier signal à 16 h : cool, pour une fois on n’a pas besoin
de speeder et notons que cela permet aux lycéens d’assister à
leurs cours jusqu’à midi, n’est ce pas ? (que du bonheur).
Merci à Florie pour son petit briefing (on voit qu’elle a écoute
souvent ceux d’Eric).
2 manches ont été courues dans un vent d’intensité
variable selon les endroits : dans l’ensemble la gauche privilégiée
l’intensité mais les 50 derniers mètres avant la bouée
étaient plutôt favorables à droite grâce à
l’effet de côte, ce qui permettait de revenir en ado par rapport
à la gauche : mais encore une fois, cela dépendait aussi de
l’instant auquel on s’apprêter à enrouler la bouée.
Dimanche :
Réveil très dur à cause du décalage horaire, de
la petite heure de route pour se rendre sur le site et à cause de la
soirée créole pour certaines (hala la toujours les mêmes
!)
4 manches ont été courues relativement dans les mêmes
conditions : vent médium en bas du parcours et puis force 1 à
2/3 en haut, près de la côte et pendant le largue : enfin, un
seul mot d’ordre : il fallait anticiper à tout instant d’autant
plus que les manches étaient assez courtes (40 minutes maximum). J’avoue
que le portant était assez stressant quand il fallait se retourner
pour observer les risées (et les autres qui se rapprochaient à
vitesse Grand V par la même occasion). Dans l’ensemble le parcours
était très intéressant tactiquement parlant : le vent
était très oscillant en haut du parcours et il s’agissait
d’aller à la pêche aux risées. Enfin cette régate
nous a permis de se remémorer des schémas tactiques à
l’approche des prochaines épreuves internationales.
En somme, cette régate pouvait s’avérer être un
jeu (quand on naviguait devant) ou bien un véritable casse-tête
si on tirait des bords un peu extrêmes…
Le départ avait une grande importance, d’autant plus que la ligne
était souvent avantagée d’une dizaine de degrés
et ce dans la dernière minute pour certains départs.
Le trio de tête était quasiment intouchable : bravo les gars
(fastoche la voile).
Le comité de course était au top : l’attente entre les
manches était courte, et les départs étaient parfois
directement sous règle noire : tout cela a permis d’enchaîner
les manches, de rester dynamique et par conséquent de ne pas geler
sur place !
Mais au fait : où étaient les entraîneurs ?
Et surtout un Grand Merci à Marc qui a assuré le ravitaillement !
Aurélie Lacour