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INTRELIGUE DE BENDOL (27 et 28 mars 2004)

Samedi :
Sophie, Loic, Sébastien, Sylvain et moi étions enchantés de revenir sur le fameux site de Bandol : que de nostalgie en revoyant l’île de Bendor… où pendant une semaine entière nous vivions comme des ermites !
Premier signal à 16 h : cool, pour une fois on n’a pas besoin de speeder et notons que cela permet aux lycéens d’assister à leurs cours jusqu’à midi, n’est ce pas ? (que du bonheur).
Merci à Florie pour son petit briefing (on voit qu’elle a écoute souvent ceux d’Eric).
2 manches ont été courues dans un vent d’intensité variable selon les endroits : dans l’ensemble la gauche privilégiée l’intensité mais les 50 derniers mètres avant la bouée étaient plutôt favorables à droite grâce à l’effet de côte, ce qui permettait de revenir en ado par rapport à la gauche : mais encore une fois, cela dépendait aussi de l’instant auquel on s’apprêter à enrouler la bouée.

Dimanche :
Réveil très dur à cause du décalage horaire, de la petite heure de route pour se rendre sur le site et à cause de la soirée créole pour certaines (hala la toujours les mêmes !)
4 manches ont été courues relativement dans les mêmes conditions : vent médium en bas du parcours et puis force 1 à 2/3 en haut, près de la côte et pendant le largue : enfin, un seul mot d’ordre : il fallait anticiper à tout instant d’autant plus que les manches étaient assez courtes (40 minutes maximum). J’avoue que le portant était assez stressant quand il fallait se retourner pour observer les risées (et les autres qui se rapprochaient à vitesse Grand V par la même occasion). Dans l’ensemble le parcours était très intéressant tactiquement parlant : le vent était très oscillant en haut du parcours et il s’agissait d’aller à la pêche aux risées. Enfin cette régate nous a permis de se remémorer des schémas tactiques à l’approche des prochaines épreuves internationales.

En somme, cette régate pouvait s’avérer être un jeu (quand on naviguait devant) ou bien un véritable casse-tête si on tirait des bords un peu extrêmes…
Le départ avait une grande importance, d’autant plus que la ligne était souvent avantagée d’une dizaine de degrés et ce dans la dernière minute pour certains départs.
Le trio de tête était quasiment intouchable : bravo les gars (fastoche la voile).
Le comité de course était au top : l’attente entre les manches était courte, et les départs étaient parfois directement sous règle noire : tout cela a permis d’enchaîner les manches, de rester dynamique et par conséquent de ne pas geler sur place !

Mais au fait : où étaient les entraîneurs ?

Et surtout un Grand Merci à Marc qui a assuré le ravitaillement !

Aurélie Lacour